mardi 30 septembre 2008

Requiem for a Dream de Daren Aronofsky (critique rédigée le 03/05/01)


Bonjour aux zaccros au (bon) cinéma
Bonjour aux zotres

Samedi dernier, video à l'appui, j'ai évoqué ici même le fomidable film de Daren Aronofsky d'après l'oeuvre de Hubert Selby. J'en remets une couche en diffusant une version très lgèrement remaniée de la critique que j'avais rédigée en 200 quelques jours (heures ?) après avoir vu l'inoubliable Requiem for a Dream.

Le sujet

REQUIEM FOR A DREAM n'est pas le film le plus follement gai de l'année, c'est même tout le contraire. Il s'agit d'une véritable descente aux enfers de 4 personnes :
- un beau mec d'une vingtaine d'année accro à l'héroïne,
- sa mère qui rêve de passer à la T.V. mais pour ça faudrait maigrir un peu...
- sa copine, une très jolie fille qui commence par les cachets, la poudre puis finit par se piquer aussi,
- son meilleur pote, un black, avec qui il monte un plan pour dealer.
Tandis que, sans le savoir, la mère devient lentement mais surement accro aux enphétamines prescrites par un médecin qui ne daigne même pas la regarder lorsqu'elle vient le voir, le fils voit son histoire d'amour se dégrader irrémédiablement et ses projets tomber à l'eau alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans la dépendance avec ses deux amis.

Mon avis

Le film se déroule sur 3 saisons, l'été, l'automne et l'hiver, 9 mois, comme une gestation infernale à l'issue de laquelle chacun des protagonistes se retrouvera seul et aura rencontré son destin. Les dernières images du film nous les montrent en position foétale, repliés sur eux-mêmes et sur leur douleur, au bout de leur voyage individuel sans issue et sans espoir de rédemption. On ne verra pas le printemps mais on peut très bien l'imaginer pour chacun des protagonistes.

Il est difficile de ne pas être sensible à ce film très bien interprété et construit, qui commence comme une comédie légère où les couleurs sont vives, lessituations badines et l'insouciance omniprésente. Les pillules rondes de toutes les couleurs n'ont rien d'inquiétant et les scènes de bourrage de pif, de shoots et de trips elles-mêmes sont filmées de façon plutôt originale et drôle, en accéléré qui donne à tout cela un côté un peu cartoon et "pas très grave". On rigole, on rêve, on plane.

Et puis l'été passe, les couleurs se ternissent et les choses s'assombrissent, la musique déraille un peu et, de cocasses, certaines situations tournent à l'aigre. C'est le temps des questions, des doutes, des quêtes et les dérives commencent jusqu'au cauchemard hivernal où toute volonté et tout espoir sont anéantis.

Dans la dernière partie, les dialogues se font plus rares et l'on"zappe" d'un destin à l'autre de plus en plus rapidement ; la caméra traque plus qu'elle ne filme. Une des originalités du film est de tenter de nous montrer "la réalité" ou plutôt les perceptions des personnages, la caméra épouse leurs enthousiasmes, leursabattements, leurs montées, leurs descentes. Elle se fait tantôt complice, tantot hostile et nous fait entrer dans un univers pour le moins décalé.

REQUIEM FOR A DREAM est très dur mais pas insoutenable. Je n'ai pas été à proprement parler été bouleversée par ce film qui ne joue pas sur la cordes ensible mais plutôt sur la montée de la tension chez le spectateur au fur et à mesure de la descente aux enfer des personnages. Ce film ne propose pas une analyse sur le phénomène de la drogue et de la dépendance mais plutôt un témoignage, un récit factuel effectué avec un recul grandissant au fur et à mesure que l'histoire se déroule. Au fil des saisons, on passe de la chaleur des couleurs et des sentiments à la froideur du constat.

La bande son est excellent et accompagne magnifiquement le déroulement des saisons.

Conclusion

Moi, j'arrête le portable et facebook quand je veux mais je reste définitivement accro à des films de cette qualité et de cette intensité. A voir d'urgence et sans modération.



lundi 29 septembre 2008

Marion-Nous (avec (et de) Marion Dumas)



Bonjour Marion
Bonjour les zotres

Peut-être qu'à l'instar des grandes douleurs, les grands bonheurs sont muets et peut-être est-ce la raison pour laquelle je ne vous ai pas encore raconté que je viens de me marier. Si !

Bon, certes c'était un peu précipité et ça ne s'est pas tout à fait passé tout à fait comme dans mes rêves de petite fille mais à mon âge faut plus trop faire la diffi-Cécile...

Tout d'abord, je ne portais pas la robe-meringue blanche et rose que je dessinais quand j'étais enfant. Bon, d'un autre côté ce n'est peut-être pas plus mal. Ensuite, contre toutes attentes (surtout les miennes !), j'ai épousé une femme, canon certes ("super bonne" comme elle se qualifie elle-même avec lucidité) mais femme quand même. Enfin, j'ai convolé avec une polygame compulsive, qui le même soir, a épousé tou(te)s les autres spectateurs/trices sans distinction d'âge, de sexe, de religion, de couleur. Si ça ce n'est pas eux-cul-mais-nique, moi je ne m'appelle plus de Quoideneuf !


J'ai accepté avec émotion ma rose rouge et mon certificat de mariage "pour le meilleur et pour le rire" selon les propres termes de Marion Dumas qui pendant un peu plus d'une heure de fiançailles nous avait essentiellement parlé des hommes. Des défauts des hommes je veux dire.

Oui, bon, quelque part c'est redondant. Arghhh, même si on partage tout désormais, sors de mon corps Marion, la misandrie primaire ne passera pas par moi ! Car soyons logique, on ne peut pas demander plus de respect, se pincer le nez en écoutant "le lâché de salopes" de Bigard (écrit par Baffie) et se tordre de rire en écoutant ta litanie de récriminations en dessous de la ceinture à base de petites bites, d'éjaculation précoce, de peine-à-jouir et autres catastrophes sexuelles sur pattes.

Mon avis

J'avoue que le premier sketch m'a fait craindre le pire. Marion Dumas est arrivé avec une perruque blonde et des seins postiches dignes de ceux de feu Lolo Ferrari (paix à son âme et ses poumons) et elle s'est adressée à un troupeau d'ex imaginaires sensés se trouver dans le public. Le texte volait bas et l'actrice le récitait à toute vitesse avec force mimiques caricaturales de la blonde attitude si chère à Anne Roumanoff de qui on a déjà entendu ce refrain il y a bien longtemps et en mieux et surtout plus fin (même si je ne suis pas fan).

Heureusement, la suite du spectacle a perdu en vulgarité et gagné en naturel. Marion s'est débarrassé de ses pare-chocs ridicules et est redenue une vraie femme. Ouf.

Cela dit, elle est restée dans le registre "tous les mecs sont méchants, oh oui, vraiment très méchants sauf papa et encore" qui, convenons-en sent un peu le réchauffé.

Bien sûr le sketch où une femme emmène son mari chez "Vite vite vite un homme bonjour" pour quelques réglages et piqûres de rappel dans le cadre de la révision des 3 ans est plutôt drôle et toute femme a plaisir à entendre rappeler qu'un mec :
- ne sait pas où se trouve le panier à linge sale
- croit qu'un rouleau de PQ terminé se remplace par l'opération du saint esprit
- oublie les anniversaires
- etc.
mais avouons que ce genre de laïus hante depuis des lustres les pages de Cosmo, des pièces telles que Arrête de pleurer Pénélope, les sketchs de Roumanoff, Foresti et d'autres.

Nous étions 7 (6 femmes et un homme) à débrieffer devant une pizza après le spectacle et nos avis étaient curieusement (ou pas) convergents :
- le premier sketch était vulgaire et mauvais
- l'ensemble du spectacle plutôt marrant mais pas vraiment original
- la tendance à la caricature excessive dommageable au propos (ça, monsieur Pierre Douglas, c'est la faute de la mise en scène... dans l'ensemble très perfectible d'ailleurs).

Nous étions également d'accord pour dire que les deux temps forts du spectacle étaient :
- d'une part un slam plutôt bien écrit et plein d'émotion dont le refrain était (de mémoire) quelque chose comme :
"Sur la tête de ma reum j'aurais voulu être un Keum car c'est pas toujours la teuf d'être une meuf."
- une parodie de tournage de scène de baiser à hurler de rire jouée avec un spectateur.
Le point commun entre ces deux moments étaient :
- l'absence de caricature qui permettait enfin à Marion Dumas d'être vraie, sensible et de faire passer une vraie émotion dans la salle,
- le côté inventif et inédit de ces sketchs.

Infos pratiques
Tous les lundis et mardis à 20h au théâtre de l'Akteon - 11e (nombreuses réductions sur le net ou abonnement illimité de 10 places à 50 euros)
Visitez le site personnel de l'actrice : http://www.mariondumas.com/

Conclusion
Une actrice pleine d'énergie et de culot. Un moment sympa et perfectible tant sur le plan de l'écriture que de la mise en scène.

dimanche 28 septembre 2008

Lectures bloggesques (de la semaine 39 2008)

Bonsoir King Negrito
Bonsoir Mis Cuné
Bonsoir aux marocain(e)s
Bonsoir aux zotres

When King Negrito is lost in translation
C'est drôle, décalé, sympa... ça me plaît, tout simplement. J'ai hâte de lire la suite puisque King Negrito en annonce une.


Quand le blog devient une forme littéraire
Depuis plus d'un an que je lis des blogs à haute dose, je n'ai plus le moindre doute sur un point (mais en avais-je vraiment avant ?) : certains bloggers/seuses écrivent largement aussi bien voire nettement plus vachement hyper trop mieux que certain(e)s auteur(e)s que je m'empresserai de ne pas citer ici (mais lisez certaines de mes critiques à l'occasion). Je pense notamment (mais il est loin d'être le seul) à Mister Comme Une Image qui écrit beaucoup de cochoncetés mais qui le fait avec art.
Alors un roman sous forme de blog, pourquoi pas, l'idée est séduisante, reste à voir si le fond et la forme sont à la hauteur. En tout cas ce que Miss Cuné dit de Petits pains au chocolat de Roxane Duru me donne envie d'y jeter un oeil. Bravo à l'auteure pour cette idée et bravo à Stéphane Million, le créateur de l'excellente revue littéraire Bordel, de l'avoir éditée.
La photo vient d'ici avec la recette en prime !


Quand la choucroute fait avancer le Schmilblick
Pas vraiment bloggesque mais bon, ne chipotons pas. Je suis tombée sur cet article par hasard en cherchant des infos sur les formes juridiques marocaines (on s'amuse comme on peut) et j'ai beaucoup aimé ce témoignage. Il s'agit du portrait d'une jeune marocaine de 22 ans travaillant dans un centre d'appels délocalisé pour une grande société française. J'ai trouvé ça plutôt drôle et assez intéressant.


Petite phrase du moment
Chez Satin
: Bref, si tu veux, un jour, connaître le ressenti d'une nouille chinoise dans un rouleau de printemps alors que le restau est en plein travaux de rénovation, va faire un IRM.

samedi 27 septembre 2008

Paul Newman (snif)

Au revoir Paul
Bonjour les zotres

Je ne suis pas fan des blonds aux yeux bleus mais j'admets qu'il était beau, bon acteur et puis un homme qui a participé aux 24h du Mans et aimait la vinaigrette au point de se mettre à la commercialiser ne saurait être fondamentalement mauvais.

Love Like Blood (Killing Joke)

Parce que les années 80 coulent dans mes veines (ah que ouais !)
Parce que ce n'est pas vrai qu'elles étaient pauvres musicalement (la preuve depuis quelques années on y revient à fond)
Parce Love like Blood est une chanson cultissime !!!
Parce qu'elle me donne toujours le frisson en même temps qu'une énorme énergie
Parce que Killing Joke est en concert à Paris ce soir

Requiem for a Dream (de Daren Aronofsky)

Parce que Requiem for a Dream est sans doute un de mes 10 films préférés
Parce que je ne vis que par et pour mes émotions et qu'il m'en a donné pour des années
Parce que j'aime les partager
Parce qu'on ne peut pas sortir de ce film comme on y est entré
Parce que la bande originale du film est exceptionnellement fabuleuse voire fabuleusement exceptionnelle
Parce que Jared Leto n'est rien de moins qu'une petite bombe et que tout le casting est éblouissant
Parce que le livre de Hubert Selby fait partie de mon interminable liste de livres à lire.













Parce que toutes les formes d'addiction (même au sexe et à mon blog) sont merdiques.

vendredi 26 septembre 2008

Le BMP du jour (c'est Bien, c'est Mal, c'est Pire)



Bonjour Mister D.
Bonjour les zotres

Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un vieil ami. Non pas que l'ami soit vieux, non, non, non... la preuve il a quelques années de moins que moi qui suis encore une gamine ayant à peine coupé ses couettes et quitté ses socquettes. C'est notre amitié qui est ancienne. Nuance.

Je l'ai appelé d'un poste fixe et suis tombée sur sa messagerie. Après lui avoir, comme il se doit, souhaité un bon anniversaire (ben oui, j'appelais tout de même pour ça), je lui ai suggéré, s'il le souhaitait, de me rappeler sur mon portable dont je lui ai redonné le n° à tout hasard.

Ce qu'il fit quelques minutes plus tard (me rappeler je veux dire) et ce qui me donne l'occasion de renouer avec un vieux réflexe fondé sur la mauvaise foi la plus éhontée : le "BMP" mis au point avec quelques zotres accros aux lois de Murphy (voir sur le sujet le site génial de Christophe Courtois).

C'est bien : aujourd'hui un homme a écrit mon numéro de téléphone dans le sable et je trouve ça incroyablement romantique.
C'est mal : il est en vacances à la plage et moi je bosse et je trouve ça incroyablement injuste.
C'est pire : ça veut dire qu'il n'a pas (plus en fait) mon numéro de téléphone en mémoire dans le sien et je trouve ça incroyablement déprimant !!!

Je pourrais ajouter : c'est pire que pire : je suis certaine qu'il oubliera le mien dans 13 jours (bah oui, il est adorable mais ça reste un mec).

jeudi 25 septembre 2008

Rendez-vous (avec le passé)




Bonjour aux épistolier(e)s
Bonjour

aux zotres





Je ne sais pas si vous avez la chance de posséder dans un placard des mois de correspondance noués par un ruban de satin. Moi oui.

En fait, j'ai plusieurs rubans et différentes écritures sur les enveloppes tant il est vrai que j'avais (j'ai ?) la bêtise de choisir (ou pas) des hommes voyageurs ou lointains mais l'intelligence de les aimer épistoliers et passionnés.

On m'a écrit des lettres fort belles, parfois mensongères mais toujours sincères (je crois). J'ai reçu des lettres d'amour, des lettres d'amants aussi. Je n'ai jamais confondu les unes et les autres, j'ai adoré les deux. J'en ai beaucoup envoyé également. Elles évoquent des vies antérieures ou des bulles de temps que j'ai aimées mais que je ne regrette pas (ma vie est devant moi).

Je n'ai jamais dénoué les rubans ni replongé les doigts dans les enveloppes. Des décennies plus tard, les mots ont perdu leur sens mais pas leur valeur, leur empreinte (emprise ?) sur moi.

Je ne garde pas ces lettres par nostalgie mais parce qu'elles font partie de moi. Elles sont précieuses comme les hommes qui les ont rédigées le furent pour moi et le sont encore à bien des égards. Je n'ai pas le désir de les relire mais j'ai encore, parfois, celui de leurs auteurs.

Mes lettres (sont des gestes bavards)

Bonjour à celles et ceux qui écrivent des poèmes
Bonjour à celles et ceux qui écrivent des lettres d'amour
Bonjour à celles et ceux qui les lisent
Bonjour aux zotres

L'hêtre d'amour est ici.
Le poème qui suit date de 1998 je crois.


Mes lettres

Mes lettres sont des gestes bavards
Comme de muettes caresses de papier
Et j'aimerais lire dans ton regard
Que tu entends mes silences copiés

Je calligraphie lasse esseulée
Par lentes bribes savamment choisies
Les aveux de mes lèvres scellées
Paroles tendres et évanouies

En alternance je les imagine
Lointaine amante méticuleuse
Tantôt profondes et tantôt badines
Comme autant d'attitudes amoureuses

Et je m'ingénie ingénument
A me croire littéraire sensuelle
A te retenir mon bel amant
Dans mes invocations personnelles

mardi 23 septembre 2008

Beaubourg (ou Mocheville ?)



Bonjour aux Beaubourophiles
Bonjour aux Beaubourophobes
Bonjour aux zotres




La première photo (que j'adore) fut prise il y a quelques mois, fin 2007. Les autres il y a quelques jours mais Beaubourg reste Beaubourg et je n'arrive pas à m'y habituer.






Sur les murs (entre les Halles et Beaubourg)



Bonjour aux taggers
Bonjour aux taggeuses
Bonjour aux zotres

Je suis sortie du métro aux Halles, j'allais rue du renard, j'avais un appareil photo et j'avais un peu de temps... Près de Beaubourg, j'ai pris ces 4 photos.



lundi 22 septembre 2008

C'est l'automne (depuis le mois de mai, non ?)

Bonjour à celles et ceux qui aiment faire des tas de feuilles de toutes les couleurs Bonjour aux sales gosses qui aiment donner des coups de pied dedans
Bonjour aux zotres


Depuis toujours, l'automne est ma saison préférée. Pour la diversité des couleurs, pour le bruit des feuilles à terre, pour la beauté des paysages éphémères qu'elles dessinent, pour la perpétuelle sensation de changement. Moi qui ne le suis pas, je trouve cette saison incroyablement romantique, voire mélancolique, ce qui me ressemble déjà plus.

Mais j'avoue que cette année, l'automne est arrivée un peu tôt, et à part 2 jours en juin, un en juillet et péniblement 3 en août, je n'ai pas vu l'été.


La photo vient d'un très bel album de 45 photos automnales.
http://www.photo-paysage.com/thumbnails.php?album=13

dimanche 21 septembre 2008

Lectures bloggesques (de la semaine 38-2008)

Bonjour aux bloggeurs/euses
Bonjour aux lecteurs/trices de blogs
Bonjour aux zotres



J'ai trouvé cette sublime photo (parmi d'autres tout aussi belles) ici.


Cette semaine, j'ai lu un tas de choses fort intéressantes sur des blogs divers et variés mais pas nécessairement adaptées à cette rubrique. Aussi, ma sélection de la semaine sera-t-elle consacrée à deux blogs consacrés à l'esthétique, le design, etc. Le premier Yanko Design est centré sur l'objet. Le second Lazy Heart est axé sur l'image. Toutes les photos qui suivent viennent de ces deux blogs où l'on en prend vraiment plein la vue.

Depuis ma première cuite mémorable dont je vous parlerai peut-être un jour, je ne bois plus de Gin. En fait, je n'aime pas ça. Mais toute règle souffre des exceptions et j'aime bien une bonne Bombay Saphire de temps en temps. Si vous voulez assistez à la fabrication de ce très joli Verre cliquez dessus.


Que la lumière soit et la lumière bue ! De quoi garger les idées claires même après 12 verres. C'est encore plus ludique que joli mais je ne suis pas certaine que ça va faire un tabac.

J'adore l'idée de ce siège mais je ne suis pas certaine qu'il soit réellement et durablement confortable. Si vous voulez vous faire une idée des différentes façons de s'y étaler comme une tache, faites Splash et re-splash !

Récemment, j'ai vu dans un magasin de très jolis et chic bols smiley . l coûtaient la modique somme de 69 ou 89 euros, je ne sais plus trop. A ce prix là, je préfère me contenter de les admirer sur le net et je colle mes épluchures de pistache dans un utensile moins dispendieux.

Si vous avez déjà tenté de mettre des verres à pied dans un lave-vaisselle ou si vous avez déjà cassé des flutes simplement en les lavant à la main, vous aimerez comme moi l'idée de ces Verres à pieds amovibles.

Sur cette page , parmi une kyrielle de beaux objets, une lampe ampoule et des étagères à vous donner un torticoli carabiné.


Si comme moi vous aimez l'effet Motion Blur , je ne saurais trop vous conseiller de cliquer sur le lien ci-dessus.
En suivant celui proposé dans l'article vous pourrez voir 45 photos superbes et bluffantes pour ne pas dire halucinantes. J'en rêve encore.

samedi 20 septembre 2008

Aujourd'hui c'est la grande finale (de Koh Lanta mais pas que)


Bonjour Christelle
Bonjour Frédéric
Bonjour les zotres


J'ai toujours aimé Koh Lanta. Regarder Koh Lanta je veux dire.

Pour le reste (envisager de participer), l'idée de dépassement de soi (de moi) m'est à peu aussi étrangère que la symbolique de la cérémonie du thé ou l'écriture sumérienne, j'aime autant les efforts physiques que le crissement d'une craie sur un tableau noir, je nage à peu près aussi bien qu'un fer à repasser, j'ai autant de capacité respiratoire qu'un gâteau industriel sous-vide, autant d'appétît pour les vers que pour le melon (celles et ceux qui me lisent régulièrement comprendront). En résumé, je suis à peu près autant taillée pour l'aventure qu'un cure dent pour creuser le tunnel sous la Manche.

Ce soir, c'est la finale et que le/la meilleure gagne, surtout si c'est Christelle. Bon, en fait je suis un peu fau derche pour au moins deux raisons :
- j'écris ces lignes alors que la huitième saison est déjà finie,
- je connaissais le résultat des courses depuis longtemps déjà pour l'avoir cherché sur le net.

Cela dit, un autre suspens insoutenable va s'achever bientôt : qui est le plus booooogosse des séries médicales US ? Les trois finalistes désignés lors des trois samedis précédents sont (quelle surprise ) :

- Pour Grey's Anatomy : Docteur Mamour alias Patrick Dempsey

- Pour Doctor House
: Hugh Laurie dans le rôle titre


- Pour Urgences : Doug Ross alias George Clooney, le seul, l'unique, le vrai Mister What Else ?


A vous de voter.

jeudi 18 septembre 2008

Retenez la date (du 14 octobre 2008)






Bonjour aux fans des rencontres livres échanges

Bonjour aux zotres


J'ai déjà eu l'occasion d'écrire ici
et de dire autour de moi tout le bien que je pensais du livre "Montecore, un tigre unique". Son auteur, Jonas Hassen Khemiri sera à Paris au mois d'octobre.

Le 14 octobre, nous profiterons de sa présence parisienne pour une rencontre "livres échanges" dans un bar du 11e arrondissement.

Infos pratiques

La Machine à Ecrire
80 rue de Charonne
75011 Paris
14/10 à 19h30

Conversation au sommet (lors du dernier dîner livres échanges)

Bonjour Pierre
Bonjour Cyril
Bonjour les zotres

Les adeptes de facebook le savent déjà, le dernier dîner livres échanges se déroulait dans un restaurant chinois du Boulevard du Montparnasse et était précédé du vernissage de la très belle exposition photos de Cyril Perrin au SELECT (jusqu'à fin septembre - métro Vavin ligne 4).

J'en reparlerai ce week-end mais n'attendez pas ma prose pour vous précipitez dans ce café-plus-parisien-tu meurs, prendre un verre, caresser le chat tigré maître des lieux et admirer les photos polonaises de Cyril.

mercredi 17 septembre 2008

Le plus heureux des trois (c'est celui qui regarde cette video)

Une distribution riche, des décors et des costumes colorés, une mise en scène vive et des chansons drôles.

Je suis en retard (comme d'habitude)

Bonjour au Lapin blanc d'Alice au pays des Merveilles
Bonjour aux zotres

Je suis comme le lapin blanc dans Alice au Pays des Merveilles : je suis en retard, toujours en retard. De quelques minutes, de quelques intentions, de quelques messages ici. Voici une liste (non exhaustive) des critiques prévues mais pas encore écrites.

Cinéma

- Comme les autres (top)
- La fille de Monaco (bof)

Théâtre
- 24 heures de la vie d'une femme (d'après Zweig) (texte top/mise en scène flop)

Lecture
- Spirales de Tatiana de Rosnay (bof)
- Vous plaisantez Monsieur Tanner de Jean-Paul Dubois (top)
- U.V. de Serge Joncour (top)
- La fascination du Pire de Florian Zeller (top)

Oui, je sais, depuis février je dois aussi répondre à la fatidique question :
"faut-il coucher le premier soir (ou pas) ?". J'espère que, dans le doute où je vous ai laissé(e)s, vous n'avez pas annulé tous vos rendez-vous galants !

lundi 15 septembre 2008

Le socialisme pour les nuls (titre redondant ?)

Bonjour aux socialistes
Bonjour aux nul(le)s
Bonjour aux zotres

Désolée pour l'anti-socialisme primaire du titre de ce message mais avouez que c'était tentant. Je viens de voir cette photo et j'ai failli me tordre de rire. Je me demande encore si c'est une blague ou pas... Ca a l'air vrai mais c'est presque trop beau...

Je ne doute pas l'UMP pour les nuls puis Le Modem pour les nuls vont suivre de près... ou existent peut-être déjà sans que je le sache (et je trouve ça tout aussi rigolo).



Je précise que ce qui précède est du pur mauvais esprit car je pense que même moi ça pourait potentiellement (tout est dans l'adverbe) m'intéresser. Mais bon, en même temps pourquoi lire ce genre de trucs alors que tant de romans me tendent les bras... enfin les pages.

dimanche 14 septembre 2008

Lectures bloggesques (de la semaine 37-2008)

Bonjour Satin
Bonjour Aelys
Bonjour Alinéa
Bonjour Gima
Bonjour les Zotres

Une sélection 100% féminine cette semaine. Pas fait exprès, pas fait pas exprès non plus. Bref, comme diraient les Rita Mitsuko : c'est comme ça, la la la la la...

Les articles de la semaine

Quand Aelys sort du cadre (ou y rentre selon l'envie)

J'adore le tableau ci-contre (signé Pere Borrell del Caso - voir les références précises chez elle) qui illustre le message d'Aelys et j'adore également la question qu'elle pose, à savoir dans quel tableau aimerait-on rentrer ou quels personnages de tableau aimerait-on voir sortir du cadre. Il n'est pas si facile que ça de répondre.

Bien sûr, comme tout le monde ou presque, je m'interroge à propos de la Joconde : est-elle bien une femme, sourti-elle ou pas, a-t-elle lu le Da Vinci Code, etc. mais je crois que le tableau qui m'intrigue le plus et depuis fort longtemps est Le déjeuner sur l'herbe de Manet car la situation n'a tout de même rien de naturel. Pourquoi cette nudité féminine dans cette scène champêtre un rien guindée par ailleurs ? Quelle est l'histoire, le contexte, comment les personnages en sont-ils arrivés à cette situation paradoxale d'une femme dessapée pendant un pique-nique bourgeois ?

Un siècle avant Jean-Baptiste Greuze avait peint La cruche cassée qui m'interroge également tant l'oeuvre semble métaphorique de la perte de la virginité. Là encore, j'ai envie d'en savoir plus sur la jeune fille fragile aux joues roses peintes par Greuze.

Mais si je devais rentrer dans un tableau (à condition d'avoir l'assurance de pouvoir en sortir évidemment)... Pfeuhhh... ce serait sûrement un truc très académique genre couronnement de Napoléon par David ou un portrait de Louis XIV à Versailles par Lebrun... histoire de pouvoir dire "parfaitement, Môssieu ! Moi j'y étais, Môssieu !". Dans un tout autre registre et pour de toutes autres raisons, un nu masculin d'Egon Schiele m'attirerait assez également...



Quand Satin explique le foot (on comprend tout)

C'est drôle, vraiment très drôle. Dans le même registre j'avais écrit en juin, pendant la coupe d'Europe, un article intitulé "Mode d'emploi footballistique (au féminin)" . J'y expliquais, photos à l'appui (j'ai le respect de mon lectorat et je suis rigoureuse dans mon argumentation), pourquoi après l'élimination précoce de la France je soutenais l'équipe d'Espagne... Tiens, je fais un petit test pour voir si vous êtes futé(e)s... A votre avis j'aime bien l'équipe d'Espagne pour :
1 - Cesc Fabregas
2 - Les supporters espagnols.
Il n'y a rien à gagner.



Quand Aliéna boit de la bière (et porte un pantalon large)

Ce message est un morceau d'anthologie bloggesque comme Miss Alinéa en a le secret. Ca sent le vécu et je défie toute fille normalement constituée (c'est à dire urinant assise) de ne pas se sentir concernée par les tribulations tragi-comiques de notre héroïne dans l'enfer des toilettes à la turque... que même à côté le naufrage de l'Erika, l'ouragan machin-truc et la crise des sub-primes c'est du pipi de chat.


Quand Gima lance un concours (très fille)

Vous n'avez plus que jusqu'à ce soir minuit pour participer. Le principe est très simple, il suffit de raconter une anecdote de fille. Le public votera ensuite pendant une semaine pour élire son récit préféré et les 6 meilleurs verront leurs auteur(e)s récompensé(e)s.




Petite phrase culte de la semaine
Trouvée chez Satin :
"Y'a le dieu Photoshop qui transforme en deux temps, trois mouvements, un petit boudin en rosette de Lyon".

Le Pape est en France (et ça ne me coupe pas l'appétît)



Bonjour Benoît
Bonjour les zotres


Vendredi soir, alors que je rentrais benoîtement chez moi, je suis tombée en extase devant la vitrine d'une confiserie vieillotte.

Une pyramide de confiotes venait d'attirer mon regard et un pot en particulier avait retenu mon attention : les confitures de "couille du Pape". Je trouve ce singulier sur l'étiquette vraiment... hum... singulier. Mais passons.

Le souverain pontif n'a théoriquement pas grand usage de cette partie de son anatomie, autant qu'elle serve à agrémenter les tartines matinales que je trempe dans mes mugs de thé vert.

Sans plus hésiter, je me précipite dans le magasin pour acquérir un précieux pot. Si je cède au pêché de gourmandise, il s'avère en revanche que je ne peux être soupçonnée d'avarice puisqu'il me faut tout de même sortir 7 euros de mes bourses pour acquérir les fameuses couilles. Mais bon, que ne ferais-je pas pour une bonne photo sur mon blog...

La patronne qui a largement dépassé l'âge de la retraite m'assure que j'ai fait une affaire vu qu'elles sont en promo (heureusement qu'elle le précise car, à ce prix là, je ne m'en serais jamais douté) et elle ajoute que je vais me régaler. Vu qu'elles m'ont coûté la peau des fesses, c'est un minimum mais ça risque d'être douloureux si elles sont vraiment bonnes à se taper le cul par terre...

J'ai cassé ma tirelire et ça serait vraiment cruche de briser le précieux pot dans l'inhabituelle cohue du métro bondé de scouts en short qui, comme par miracle :
1 - ne chantent pas,
2 - descendent tous à Invalides.

Arrivée près de chez moi, je suis prise d'une nouvelle crise mystico-consumériste et me précipite dans le saint des saints de la consommation alimentaire : Franprix. En quelques minutes, la messe était dite et je ressors de là avec un Saint Marcelin, des galettes Saint Michel et une bouteille de Saint Chinian (le Chateau Neuf du Pape était en rupture de stock).

Dès lors, je n'ai plus qu'une hâte : rentrer chez moi et m'offrir une douceur.


Selon la formule consacrée, je pris le pain et le rompis, le badigeonnai de confitures juteuses non sans avoir trempé le le doigt dedans et léché le couvercle auparavant. A ce moment là, en parfaite communion avec mes papilles, je me suis laissée bercer par les messages subliminaux transmis par mon nerf gustatif à mon cerveau.

Une fraction de seconde, j'ai presque cru au Paradis.