jeudi 30 avril 2009

Bonjour aux fans de foot
Bonjour aux zotres







Contexte long et totalement hors sujet
comme je sais les faire quand j'en ai envie

Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais en mai 2006, il y avait à Paris un petit match de foot (une finale de je ne sais plus quoi) opposant le Barça à Arsenal qui, mine de rien, a transformé la plus belle ville du monde (Paris pour les non comprenant(e)s) en site géant de concours de vocalises pour buveurs de bières en jaune d'or d'une part et agitateurs de drapeaux autonomistes en bleu et grenat d'autre part. Croyez-moi, certains sont arrivés au Stade de France déjà aphones.

C'était un joyeux délire que ne parvenait même pas à attrister les quelques pancartes "need tickets" ou "recherche des places" croisées ici ou là dans les mains fébriles d'un supporter malchanceux voire désespéré (combien se sont jetés dans la Seine, je l'ignore).

Eh bien, il se trouve qu'un mien Tonton avait une place et que cet inconscient a préféré aller voir le match plutôt que d'empocher les 4000 et quelques euros que certains, plus inconscients encore, étaient prêts à débourser pour obtenir le précieux sésame. Comme dirait la dame de la Pub pour les rillettes Bordeau-Chesnel : "nous n'avons pas les mêmes valeurs" et moi je n'aurais pas hésité l'ombre d'un quart de demie fraction de centième de seconde, j'aurais revendu le ticket !

Tout ça pour dire que mon foot-addict de tonton de province a passé deux jours chez moi et que cela nous a donné l'occasion de chouettes balades parisiennes et de deux déjeuners fort sympathiques, le mercredi chez "Erewan", un thaï de Dupleix que j'aime beaucoup et, le jeudi, à une adresse vers laquelle je lorgnais gourmandement depuis quelques temps : LE PETEL qui, comme son nom l'indique, se situe rue Petel, juste en face de la mairie du XVe.

Le lieu

Le lieu est pimpant et a des allures de bistrot-chic parisien typique avec son joli vrai zinc, sa décoration de merisier, ses tables et ses murs tendus de tissu jaune réhaussé par le grenat des double-rideaux. On s'y sent d'autant mieux que l'accueil de Madame est discret mais chaleureux (donc parfait) et Monsieur qui officie en cuisine vient nous saluer également.

Les prix

L'ardoise qui tient lieu de carte propose un vaste choix d'entrées alléchantes, de plats classiques réveillés d'une touche de modernité et de desserts pour toutes les envies et toutes les faims. A l'époque, la formule entrée+plat ou plat+dessert était à 28 euros et il fallait en compter 5 de plus (soit 33, je précise pour celles et ceux qui n'ont pas un bac scientifique) pour le menu complet.

J'emploie l'imparfait car aussi incroyable que cela puisse paraître, les prix ont baissé de 1,50 euros si j'en juge par ceux indiqués sur le
site internet du restaurant ! ce qui est plus incroyable encore est que je ne suis jamais retournée dîner dans ce restaurant que j'avais pourtant beaucoup aimé et qui se situe à quelques pas de chez moi !

Le repas

Mon oncle a choisi une très jolie salade d'écrevisses à la mangue (moins copieuse toutefois que celle du Père Claude et avec des écrevisses moins belles) et j'ai opté pour un flan minute au tourteau sur un lit d'épinards frais. C'était tout simplement divin, accompagné de carrés de petits légumes cuits à la vapeur et d'une magnifique asperge verte baignant dans une sauce que j'ai honteusement éclusée jusqu'à la dernière goutte avec d'une baguette craquante comme on n'en trouve plus à Paris. Je sais, ça ne se fait pas mais j'm'en fous, na !

Nous avons choisi ensuite du canard mijoté accompagné d'un rizotto aux champignons. Là, j'avoue que ma première impression fut la déception car je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai trouvé dans mon assiette. Le canard avait été traité comme un plat très estival se rapprochant du lapin à la provencale, cuit en cocotte dans une sauce claire réhaussée d'herbes et accompagné de dés de légumes nouveaux (navets, artichauts, carottes). Mais une fois la surprise passée, il me faut reconnaître que c'était parfait dans le genre et fort copieux. Le seul petit bémol personnel que je formulerai est qu'à mon goût, la dose d'herbes de provence et de romarin qui aromatisait le plat était trop importante et tuait un peu les autres parfums. C'est dommage. Il faut dire que je ne suis pas du tout fan des herbes de provence qui sont totalement proscrites de ma cuisine.

Je pensais ne plus pouvoir rien avaler jusqu'à ce qu'arrive la carte des desserts et je garde encore un souvenir ému de cette crème légère vanillée accompagnée de fraises baignant dans une sauce au caramel et surmontée d'une tuile à la nougatine craquante. C'était à tomber par terre...


Comme vous pouvez en juger sur le site du restaurant, la carte actuelle ne manque pas d'attraits non plus !

Infos pratiques

Quoi : restaurant LE PETEL
Où : 4 rue Petel (à l'angle de la rue Lecourbe) juste en face de la mairie du XVe - métro Vaugirard, bus 80 ou 39
Quand : fermé les dimanches et lundis
Infos : 01.45.32.58.76 -
restaurant.lepetel@online.fr
Site internet
ici

Conclusion

Voilà une excellente adresse de quartier où nous avons fort bien déjeuné en compatissant aux déboires et infortunes footballistiques de mon chouchou Robert Pirès (depuis c'est Yohann Gourcuff... pour des motifs purement sportifs comme l'atteste la photo ci-contre... soupirs...)




et la gagnante est (Liliba)

Tirée au sort ce soir même par une main fébrile faute d'être innocente : celle de Guy qui a courageusement surmonté son extinction de voix pour tirer au sort parmi les noms des 7 concurrent(e)s en lisse.
Liliba recevra donc un livre pour sa brillante participation au
jeu idiot de mai. Allez, on obéit à Bender et on l'applaudit !

Shopping (Chicagoan)

Bonjour à celles et ceux qui perdent ou confondent leurs clefs
Bonjour aux zotres

J'ai trouvé ce joli duo de "keytars"
ici et sur fond grillagé de cochonette (ce sublime objet dont je vous ai parlé jeudi dernier), je vous laisse découvrir quelques uns des souvenirs (en plus des livres de photo sur la ville, des tee-shirts et des mugs) que j'ai rapportés de Chicago (voir messages de fin janvier/début février).

J'ai tout d'abord fait l'acquision de tee-shirts pour clefs. Ouais, ça a l'air débile comme ça mais pas du tout en fait (beaucoup moins que les tee-shirts pour chiens par exemple, surtout quand on n'a pas de chien) sauf si vous êtes daltonien bien sûr (et là je ne féminise pas le nom car cette particularité génétique n'affecte quasiment que des mâles).

Ensuite dans la boutique Légo dont je vous ai déjà moultement parlé en mots et en photos(notamment
ici), je me suis offert une salière et une poivrière sont respectivement blanche et noire (cette logique imparable est sans doute la preuve de la suprématie technologique et manageriale US) et une magnifique brique porte-clef d'un vert amande que j'affectionne particulièrement et qui n'existait pas dans les boites de construction de mon enfance que je recevais après chaque visite chez le dentiste où je n'avais mordu personne...

mercredi 29 avril 2009

D'après La Jeune fille à la Perle (de Johannes Vermeer - vers 1665)

Bonjour aux porteuses de perles plus ou moins jeunes
Bonjour aux zotres

Une veste marron ? J'ai !
Une serviette éponge bleue et un torchon à vaisselle blanc ? J'ai !
Un rouge à lèvres écarlate pour réhausser la splendeur de mes lèvres délicates ? J'ai !
Des perles ? J'ai !

Un regard à faire chavirer le monde ? Evidemment ! Je devrais tenter la pause pour voir... Mais là, ça va sans dire, on ne serait plus dans le détournement, la parodie ou la caricature mais dans l'hommage...

Apparemment Vermeer inspire les fans des Simpsons notamment
Aviary dont ce n'est pas le seul détournement artistique.

Je préfère encore cette version avec Marge Simpson elle-même qui tire partie de sa légendaire chevelure bleue. J'ai hélas perdu la référence de ma source... mais je crois qu'on trouve ce truc un peu partout... alors retrouver l'origine exacte tient de la mission impossible...

Ce photomontage monstreux est aussi très à mon cou... oups, je veux dire à mon goût. Il vient d'ici et le monsieur assez laid au second plan n'est autre que Klaus Kinski dans Nosferatu d'Herzog (dixit le charmant Pierre W. à qui je fais entièrement confiance sur ce point de culture).

Photographies (de Pierre Gonnord)

En furetant sur le net à la recherche de détournements de La jeune fille à la Perle de Vermeer, je suis tombée sur la photo ci-dessous issue du site du photographe Pierre Gonnord (ici).

Bien sûr cette photo superbe n'entre pas dans le cadre des détournements mais il s'agit vraisemblablement d'un hommage tant le cliché fait furieusement penser à la toile de Vermeer... Je ne saurais trop vous conseiller de visiter le site de Pierre Gonnord dont les portraits de gueules parfois cassées sont tous plus intenses, marquants, impressionnants, magnifiques, les uns que les autres.

mardi 28 avril 2009

Les deux Gagnant(e)s murphyques (au jeu stupide d'avril)

Bonjour à celles et ceux que les lois de Murphy inspirent
Bonjour aux zotres


Pour le match aller (ici) consacré aux lois sur le sport, la décision n'a pas été très diffi-Cécile à prendre car j'ai tout de suite eu un gros faible pour les lois de Daniel. Elles sont pile-poil dans l'esprit murphyque et leur auteur se paie en outre le luxe d'y inclure des jeux de mots.

Bref, j'ai aimé voire adoré beaucoup des lois proposées mais Daniel a vaincu ses adversaires par chaos technique et il gagne donc un livre. Et ça tombe pile-poil, il passe à Paris dimanche 3 mai et je lui remettrai son livre lors du DLE improvisé en l'honneur de sa visite dans notre riante capitale.

Pour le 2e service () consacré aux lois sur la bouffe (en hommage sans doute à certaines anciennes murphybouffes strasbourgeoises ou parisiennes (soupir nostalgique)), le choix a été plus délicat tant tout était appétisssant et, à l'instar de certains plats thaï ou indiens, le niveau était relevé.

J'ai d'emblée décidé que Daniel était hors-jeu vu qu'il avait gagné le match aller (je ne doute pas qu'il accueillera sportivement cette décision arbitraire) et les lois proposées par tou(te)s les zotres étaient tellement bien senties et dans l'esprit murphyque que j'ai décidé de laisser le sort décider à ma place.

Je ferai donc lors du DLE de demain soir (mercredi 29/04) un tirage au sort entre Cassiopé, Orchidée, Théâtreux, Koala, Kali, Pimprenelle, Liliba. Le plus délicat sera sans doute de trouver une main innocente parmi les participant(e)s !

545 (nouveau record à battre)

Bonjour à celles et ceux qui ont cliqué
Bonjour aux zotres

Le précédent de record de
462 datant de janvier 2009 est pulvérisé ! Hier le blog a été farfouillé 545 fois. Il y a une dizaine de jours, week-end de Pâques oblige, le nombre de visites était repassé sous la barre fatidique des 200...
Au final le mois d'avril, après celui de mars, devrait être le 2e à dépasser une moyenne de 300 visites/jour. Merci à mon fidèle lectorat qui lentement mais sûrement prend de l'embonpoint (mais à ce rythme je ne ferai pas fortune sur le net avant l'an de grâce 3056 !).

Deux livres cadeau (du Diable Vauvert)

Bonjour Charles
Bonjour les zotres


Charles m'a été très zofficiellement présenté au salon du livre et j'ai d'emblée gaffo-gougeaté comme suit :
Moi : Bonjour bla-bla mon blog bla-bla les dîners livres échanges bla-bla-bla
Lui : oui, je sais, je suis dans tes contacts facebook
Moi : Ah bon ? (je sais parler aux zhommes)

En plus d'être drôle (non, ce n'est pas pour tenter de me rattraper, je le pense vraiment), cet homme n'est pas rancunier puisqu'il m'a envoyé deux livres des éditions du
Diable Vauvert (au propre comme au figuré). Je donnerai l'un d'entre eux à un(e) participant(e) au DLE de mercredi soir (infos ici) et l'autre à une personne présente au DLE de dimanche (infos ).

Voici ce que Charles himself dit des deux livres en question (j'espère qu'il ne m'en voudra pas de divulger un morceau choisi de notre correspondance quasi métaphysique et mega vachement intime) :

Comment ça, ton vrai nom n’est pas “de Quoideneuf” ??? Je tombe des nues, je... je suis perdu... je, je... attends... là, je me remets de mes émotions. Et je réfléchis à ce que je peux t’envoyer.
Déjà, Mort d’un parfait bilingue de Thomas Gunzig, parce que c’est un des premiers livres du Diable Vauvert que j’ai lu, et aussi parce que c’est très très bien. Et ensuite... Ben j’ai bien envie de t’envoyer les Brefs entretiens avec des hommes hideux de David Foster Wallace, parce que ça aussi c’est très très bien, et aussi parce que je suis en train de traduire son premier roman et que j’adore vraiment cette écriture.

Si ça ce n'est pas du chiadé d'argumentaire de l'espace que toute la presse littéraire nous envie, moi je ne m'appelle plus de Quoide9 ! Ah oui, c'est vrai, je ne m'appelle pas de Quoide9 (et même pas de Quoideneuf).

En cliquant sur les liens vous découvrirez ce que dit l'éditeur :
-
Sur le Gunzig
(Moi quand je lis des références telles que Ravalec et San Antonio, je salive. Ca tombe bien, j'avais récupéré ce livre lors d'un précédent DLE. )
-
Sur le Foster
(Je n'avais jamais entendu parlé de ce recueil de nouvelles dont j'adore le titre même si, en vrai, je préfère de longs silences avec de beaux mecs... (oups...).)

Les 4 livres que j'apporterai (au DLE de demain soir)

Bonjour à celles et ceux qui seront CHEZ LAM demain soir
Bonjour aux zotres

Marie Sizun
Le père de la petite

Phrases courtes, factuel, émotion intelligemment omniprésente dans les non dits, les silences que l'on perçoit. Je n'en dirai pas plus car je suis en train de lire cet excellent livre que Liliba m'a offert (sa critique ici. Je l'ai trouvé par hasard chez un bouquiniste et acheté spécialement pour l'apporter demain. Critique à venir.

Jean-François Parot
L'énigme des blancs manteaux

Polar historique un peu trop dense à mon avis qui sent parfois l'élève passionné (mais un brin besogneux) hyper bien documenté mais peut-être aux dépends de l'intrigue et de l'aspect littéraire littéraire.
Ce livre, premier d'une série, ravira les amoureux du Paris du XVIIIe (siècle !).
Critique détaillée ici.

Martin Winckler
La maladie de Sachs
Un must.
Un choc.
Une leçon.
Une oeuvre humaine et littéraire mainte fois évoquée dans ce blog et plusieurs fois apportée lors de DLE.
Voir le répertoire des auteurs à la lettre W.

Didier Van Cauwelaert
La demi-pensionnaire
Pas l'emballement (euphémisme) de ma part pour ce petit roman (au propre comme au figuré) et pas le meilleur Van Cauwelaert (euphémisme).
Voir ma critique détaillée postée hier.

Terminus (mérite un arrêt)

Bonjour à celles et ceux qui sont en bout de ligne
Bonjour aux zotres


Parmi les références musicales évoquées par TERMINUS figurent Bowie et Joy Division.
La voix féminine est belle, assez cristalline (trop aigue pour moi parfois), mélancolique. Elle m'évoque certains groupes indies des années 80/90 restés parfaitement inconnus du grand public (je pense à Jewel, Salad et d'autres).
Le son ne ressemble à rien de ce que je connais, à la fois doux et lancinant, planant mais suffisamment rythmé et relevé d'une pointe subtile de sons syntétiques et d'électro pour ne pas être mou.

Voila au moins trois bonnes raisons pour découvrir ce groupe et regretter que les informations sur sa page myspace soient si peu nombreuses : rien sur leur nationalité, leur album, leur actualité ! Ca frôle l'indigence tout de même !
Finalement, on en apprend beaucoup plus ici (ils sont Lillois, ils sont 2, leur CD s'intitule "debut album"). On peut écouter l'album entier sur Deezer. Je ne sais pas quelle est mon titre préféré tant l'album parait homogène dès la première écoute et, finalement, c'est peut-être la principale critique que je pourrais formuler.

Teaser Terminus


lundi 27 avril 2009

Modération des commentaires (hélas réactivée)

Bonjour tout le monde
Bonjour les zotres

Suite à la réception de deux commentaires très problématiques car totalement hors sujet sur le fond (ça ce n'est pas grave... enfin, tout dépend de la nature du HS) et surtout parfaitement injurieux sur la forme (et évidemment anonymes), j'ai été obligée bien malgré moi de réactiver momentanément la modération des commentaires. Certains propos sont graves, inacceptables voire hors la loi.

Je ne tolèrerai aucun déversement de bile et aucun débordement de violence verbale à l'égard de qui que ce soit sur ce blog.

Je les tolèrerai d'autant moins que le faire engagerait ma propre responsabilité.
Désolée, ça ne m'amuse pas plus que vous et j'espère que ça ne va pas durer.
Le cochon pas content vient de .

Daniel à Paris (où comment un Suisse devient la guest star d'un DLE improvisé)

Bonjour Daniel
Bonjour les zotres

Dimanche prochain, le 3 mai,
Daniel sera à Paris. A cette occasion, j'organise un Dîner Livres Echanges improvisé multiculturel et transfrontalier dont il sera tout naturellement la vedette ! Celui-ci n'annule évidemment pas le dîner du mercredi 29 avril. Il est "en plus".

Le lieu n'est pas encore arrêté mais ça devrait se situer dans le triangle Montparnasse / Alésia / Convention (du côté du 6e/14e/15e donc). Plus d'informations à venir sur le blog consacré aux DLE.

La demi-pensionnaire (de Didier Van Cauwelaert)

Bonjour aux demi-pensionnaires
Bonjour à celles et ceux qui sont en pension complète
Bonjour aux zotres


J'étais prévenue avant même de commencer qu'il ne s'agissait pas du meilleur Van Cauwelaert et je confirme. Je n'ai pas vraiment aimé, sans mauvais jeu de mots, je n'ai pas marché à cette histoire capilotractée et un peu niaise de coup de foudre abracadabrantesque.
Le sujet

Je précise ici que le 4e de couverture "survend" le livre et passe (volontairement) sous silence le côté n'importequoisque du roman à savoir qu'une vieille dame, Edmée, vient voir Thomas, un jeune employé de la Sacem pour lui demander de se faire passer pour Charles un jeune militaire (mort 9 ans plus tôt en Bosnie) qu'Hélène sa fille n'a jamais pu oublier au point d'avoir sombré dans la folie. Il accepte et se rend vite compte que la jeune femme n'est ni dupe, ni folle, ni la fille d'Edmée, mais paraplégique. Ils tombent immédiatement amoureux et la vie entière de Thomas en est bouleversée.

Mon avis

Oh la la... La demi-pensionnaire est un livre à moitié raté (et je suis gentille). On ne croit pas une seconde à quoique ce soit dans ce roman de second ordre qui est loin d'être à la hauteur des 4 autres livres de Van Cauwelaert que j'ai lus :
- l'Orange amère (une excellente découverte),
- Un aller simple (un livre magnifique et émouvant, Goncourt 1994 mérité),
- Corps étranger (étrange, pas inoubliable mais pas sans intérêt)
- Attirances (recueil de nouvelles dont je parle
ici)

Comme dans tous les autres, l'auteur aborde notamment le thème de l'identité, du changement de vie, du destin et de la volonté d'autrui auxquels on se plie ou pas. Mais ici, il le fait avec lourdeur sur un présupposé capillotracté et fort mal développé où le pire reste les dialogues auxquels on ne croit pas une seule seconde. D'agaçante, ce manque de crédilité devient vite ennuyeux et l'on ne s'attache aucunement aux personnages (c'est pourtant visiblement l'objectif !). On reste extérieur(e) à cette histoire pleine de bons sentimens digne d'un scenario de Joséphine Ange Gardien.

Même la plume agréable de l'auteur est le plus souvent méconnaissable, plombée par cette histoire bâclée avec laquelle il semble pressé d'en finir (cela dit, ça tombait plutôt bien, moi aussi...).

Cela dit, à partir du moment où Thomas évoque son père (page 149 sur 212), le roman prend enfin un peu plus d'intérêt. Les grosses ficelles invraisemblables du départ laissent place à plus de finesse et d'émotion. On retrouve enfin l'écriture de Van cauwelaert mais il est trop tard.

Conclusion

A ne lire que dans une démarche d'exhaustivité. Sinon ce livre est vraiment dispensable et il est vivement déconseillé de découvrir Van Cauwelaert par là.

dimanche 26 avril 2009

Yes (mais no)


Tout comme moi Zoë consacre un message hebdomadaire à ses découvertes bloggesques dont la photo ci-contre que je trouve excellente. Cela dit, la comparaison s'arrête là car sur le fond ses trouvailles sont asez différentes des miennes.

Lectures bloggesques (de la semaine 17-2009)

Bonjour Matthieu
Bonjour Armande
Bonjour Aloysius
Bonjour Nathalie
Bonjour au graphisme potentiel
Bonjour les zotres


Dans cette sélection, un chat, des poissons, un ado, le lapin de Pâques... Une vraie ménagerie quoi !

Quand le corps change
Nathalie donne des conseils aux parents d'un ado et leur indique les principaux signes révélateurs justifiant ou non le recours à un exorciste pour dompter la bête en mutation...

Quand chat donne la pêche
La video dure 20 secondes, c'est complètement débile et c'est pour ça que j'adore et que je l'ai regardé 5 fois de suite en me marant autant à chaque visionnage. En fait, j'aime tellement que j'ai rapatrié la video ici (voir message précédent) mais que cela ne vous dissuade pas d'aller faire un tour sur le blog drôle et décalé d'Aloysius.

Quand on voit tout ce qui reste à accomplir
Matthieu dresse une liste en 30 points de tout ce qu'il voudrait faire avant sa mort et c'est tantôt délirant, tantôt fin, toujours drôle même si en tant que francophone de France, je n'ai pas compris toutes les références et private jokes québécoises...
J'ai été épatée jusqu'à la 12e résolution et quand j'ai vu la 13e, Matthieu est descendu subitement de son pied d'estale... Patrick Swayze ??? Il veut se transformer en Patrick Swayne ??? Naaannn !!! Même au 3e degré je ne peux l'envisager. Et pourquoi pas Sylvester Stallone ou l'inspecteur Derrick ? Le reste, j'adore (enfin, quand je comprends). Un petit morceau choisi :
12- Faire accepter le Kama-Sutra comme discipline olympique
13- Devenir Patrick Swayze
14- Changer d'orientation sexuelle le dimanche
16- Faire des enfants à tout le monde, même à toi
21- Battre le savoir-faire pendant qu'il est su
Mes préférées sont la 12 (forcément, il n'y a que là que j'ai des chances de médaille ! Meuh non, ce n'est pas de la prétention... ;o) ) et la 21 (parce que).

Quand les souvenirs d'Armande ne comptent pas pour du beurre
C'est pour des messages comme celui-ci que j'adore les blogs qui ne sont pas "que" littéraires et où l'auteur(e) met une part de elle/lui-même tellement authentique et tendre qu'elle touche droit au but.
Armande nous confie une jolie et délicieuse tranche d'enfance gourmande qui sent bon la crèpe fumante et le beurre noisette. Miam !
Petite remarque à propos du côté quasi "religieux" du beurre en Bretagne : ce n'est pas un hasard si lors de certaines fêtes religieuses en Bretagne on sculpte encore le beurre et on le balade en procession (sans compter que vu le climat non caniculaire du coin il ne risque pas de fondre pendant sa promenade !). Voir
ici un bla-bla sur le "pardon au beurre" de la chapelle de Notre Dame du Crann.

Quand les poissons te prennent la tête
Sous un titre qui donne le ton "Je suis pas fou, mais y a que les fous qui disent qu'ils sont pas fous, alors moi je préfère dire que j'suis fou quand même !", une lecture déjantée à base de poisson medium sur ce
blog consacré au graphisme où l'on peut notamment lire : "Un jour j’ai réussi à tourner mes yeux de telle sorte qu’ils regardaient à l’intérieur de mon crâne. Ce jour-là je découvris que je n’étais pas seul dans ma tête". Après ça on se sent étrangement normal(e), non ?

Petite phrase de la semaine

Lu sur
In Angello Cum Libello
Je me demande si... le Tigerhase n'est pas au lapin de Pâques ce que James Bond aurait voulu être pour Jean-Pierre Léaud.

Chat(-rtistique !)

C'est débile mais j'adore !

samedi 25 avril 2009

Les années 80 au féminin (n°5/9)

Agathe (Groupe Regrets)
Je ne veux pas rentrer chez moi seule (1983)

J'avais complètement oublié cette chanteuse et ce titre que j'adorais et que je possède en 45 tours (précision idiote, les autres aussi sauf Mylène Farmer que j'ai en CD) et je remercie ce site consacré à quelques chanteuses de la décennie 80/90 de m'avoir rafraîchi la mémoire...

En revanche, je n'ai pas encore commencé à chercher la video et je suis assez pessimiste. J'avais raison de l'être...


Regrets_ Je ne veux pas rentrer chez moi seule

Dans les contes de fée du 3e millénaire (les princesse sont comme ça)

Bonjour Susan
Bonjour les zotres


Les princesses des contes de fée modernes ne sont pas nécessairement sublimement belles et elles n'embrassent pas toujours un crapeau ou un prince charmant. D'ailleurs, celles et ceux qui comprennent l'anglais entendront que celle-ci confesse qu'elle n'a jamais été embrassée de sa vie. A mon avis c'est une des choses qui est susceptible de changer d'ici quelques semaines grâce à la bonne fée du 21e siècle : la télévision. Mais petite princesse de 47 ans à la voix d'or et au sourire si confiant, attention au 12e coup de minuit : comme le disait Warhol, la célébrité peut ne durer guère plus d'un quart d'heure... A priori tes 7 premières minutes sont assez convaincantes et tu devrais l'avoir ta Rolex avant tes 50 piges mais qui se souviendra de Susan Boyle dans 6 mois ?


Susan Boyle - Singer - Britains Got Talent 2009
envoyé par moovieblog

Un bon point pour le mea culpa final du jury. Les trémolos musicaux de la fin de la video qui tentent d'en rajouter dans l'émotion sont un peu (beaucoup) trop pour moi mais font partie du jeu... La chanson I Dreamed a Dream est extraite de la comédie musicale Les Misérables.

vendredi 24 avril 2009

Liste des cafés et resto (cités sur ce blog)


Bonjour aux gourmand(e)s
Bonjour aux gourmet(te)s
Bonjour aux zotres

Ebauche du répertoire de restaurants promis.

Je suis étonnée de parler aussi peu de bouffe car j'adore ça et j'ai plein de critiques de restos visités et appréciés à rédiger... Le café Noir (20e), Le Buisson Ardent (5e), Erawan (15e), L'allée de la Reine (15e), un resto à Nancy et quelques autres aux USA, etc.

J'ai classé les restaurants en trois catégories :
- Paris (classement par arrondissement et métro)
- Province (classement par département et ville)
- Etranger (classement par pays et ville)

J'ai aussi ajouté les quelques recettes que j'ai diffusées.

Si vous avez des suggestions pour améliorer la présentation de ce répertoire naissant (notamment comment intégrer le type de cuisine sans que ça devienne illisible), n'hésitez pas à me les envoyer.


Paris
1er - Opéra ou Tuileries - Little Georgette -
06/04/08
1er - Opéra ou Tuileries - Nomad's -
28/02/09
2e - Pyramide - Satoshi (japonais) 21-05-09

5e - Jusieu - Le Buisson Ardent - 05/01/09
6e - Vavin ou Notre Dame des Champs - Pizzeria La Mama -
12/09/08
11e - Bastille - Mini resto basque -
11/12/08
15e - Convention - Afaria -
23/03/09

Province
72 - Arnage - Auberge des Matfeux -
21/07/08

Etranger
Belgique - Ostende - Le Béluga -
11/12/08
USA - Chicago - Ed Debevics (diner) -
06/03/09
USA - Chicago - Mac Do (géant) -
05/03/09
USA - Chicago - Heaven Seven (cajun) -
29/01/09 et 29/01/09


Recettes salées (faciles)
Cake courgettes et chèvre frais -
26/08/08

Recettes sucrées (faciles)
Gâteaux amandes et prunes -
26/08/08



Et dans la foulée (lisez Despentes)

La tirade sur le Sarkozisme m'énerve non pas en soi, Despentes pense ce qu'elle veut de notre président et je n'en suis pas forcément trop fan moi-même (mais je trouve qu'il y a nettement pire dans le paysage politique actuel) mais parce qu'elle tombe comme un cheveu sur la soupe ou, si vous préférez, parce qu'elle n'a rien à voir avec la choucroute (pour rester dans la métaphore culinaire). Bref, je la trouve un peu conne (la tirade, pas Virginie Despentes !).

Cela dit, tout le reste est vrai, la preuve dans ma propre critique que vous trouverez ici. Et quand vous aurez terminé Plage de Manaccora, 16h30 (de Jaenada donc), lisez donc King Kong Théorie l'essai choc, intelligent et salutaire de Virginie Despentes !

jeudi 23 avril 2009

La cochonette (à moitié prix)

Je commence à vous connaître et j'en devine déjà qui grimacent de jalousie la bave aux lèvres suite à mon message précédent consacré à ma sublime et astucieuse cochonette rose.
A celles et ceux-là je dis sans détours : "je vous comprends" et j'ajoute : "rassurez-vous".

Figurez-vous qu'hier soir, à l'instant de rédiger mon message, j'ose à peine l'avouer, je me suis demandé si cochonette prenait un seul ou deux "n". J'ai donc vérifié sur le net et je suis tombée à cette occasion (mais sans me faire de bleus) sur différents sites référençant ce merveilleux modèle de technologie "made in vachement loin plus à l'est".

J'ai acheté la mienne dans un magasin La Chaise Longue qui propose également ses produits en ligne mais, petit(e)s veinard(e)s, sachez qu'on peut aussi l'acquérir à moitié prix (soit 6 ridicules petits euros) ici.

Evidemment, vous pouvez aussi vous pointer dans n'importe quel magasin de déstockage, de merdouilles à 2 balles et trouver une bête boite carrée à trous nettement moins chère mais bon, ça ne sera pas pareil, il manquera le groin si utile et les deux petites oreilles pointues qui ne servent à rien.

Je n'échangerais pas ma cochonette à deux balles (contre deux cuit-vapeur ultra perfectionnés)

Bonjour à celles et ceux qui aiment les plats cuits à la vapeur
Bonjour aux zotres

Si à 40 ans tu n'as pas un cuit-vapeur électrique à 2 ou 3 étages, tu as quand même raté ta vie ! aurait pu dire Jacques Séguéla s'il avait été moins obnubilé par le fait de pouvoir lire l'heure en toutes circonstances ! Et il est vrai que pendant des années j'ai eu envie d'en posséder un moi-même (je sais, c'est fou comme rêve) et un jour, enfin, on m'en a offert un. D'occasion. J'aurais dû me méfier.

Il est clair que la personne que me l'a cédé n'en voulait plus et tout à ma joie de récupérer l'objet qui me promettait des années de cuisine rapide, simple, saine, diététique, savoureuse et l'assurance de rentrer ad vitam eternam dans du 38 voire du 36 (en un mot un changement de vie radical et la fin des dîners rillettes corn flakes), j'ai oublié de me poser la question essentielle : Pourquoi ? Ben oui quoi... Pourquoi s'en débarassait-elle ?

Outre que c'est hyper encombrant à stocker dans une cuisine parisienne de 3m2 (mais bon, normalement on ne le stocke pas puisque justement on s'en sert tout le temps !) et qu'il faut presque des études d'ingénieur pour monter l'engin, j'ai vite compris que c'était un peu le bordel à utiliser (temps de cuisson incontrôlable) et encore plus à nettoyer ! Quand on cuisine essentiellement du poisson et quand on aime le soupaudrer d'herbes variées (mais légales) de même que ses légumes, ce n'est pas si formidable que ça même en trichant à l'aide de papier sulfurisé tapissé comme on peut sur les parois !

Bref, même capoté de la sorte, entre
mon cuit-vapeur et moi ce n'était pas l'amour fou. Notre relation était un échec cuisant auquel j'ai vite mis faim... heu fin pardon. J'explique. Un jour, lorsque je l'ai sorti de son placard pour une nouvelle utilisation (après des semaines d'abandon, l'enthousiasme retombant plus vite que le temps de cuisson d'une sole aux champignons frais et concessée de tomate), j'ai senti une odeur pestilentielle (vraiment) se répandre dans tout l'appartement (46m2 ça va vite). J'en ai déduit qu'un bout de poisson était resté collé quelque part malgré un passage systématique au lave-vaisselle.

Démontage, explorage, secouage, nettoyage, grattage, lavage, rinçage, séchage, retournage, reniflage... et puis tentage de réutilisage et là, ca-tas-tro-phe olfactive : même odeur infernale de chacal purulant crevé obligeant à ouvrir les fenêtres, changer de pièce et fermer les portes (là encore je n'exagère pas)... J'en ai déduit que le relief incriminé était coincé dans le mécanisme même de l'objet qui, évidemment, ne se démonte pas. J'ai tout essayé en vain : vinaigre, eau bouillante, vinaigre + eau bouillante, etc.

Il m'a bien fallu me rendre à l'évidence : mon cuit-vapeur méga sophistiqué était inutilisable. Il a fini à la poubelle après, disons... 12 utilisations (maximum). Depuis j'ai trouvé la sublime cochonette micro-ondable et ça, ça a vraiment changé ma vie de ménagère de moins de 50 ans (euphémisme !).

Il s'agit d'un simple plat creux en plastique dans lequel on glisse 2 verrres d'eau avant de recouvrir le tout d'un autre récipient grillagé sur lequel on dépose les aliments que l'on couvre amoureusement d'un magnifique couvercle rose subliment décoré d'une charmante tête de petit cochon dont le groin est constitué de deux trous d'où s'échappe la vapeur (comme c'est astucieux tout de même !).

Pas de moteur, pas de trous pernicieux, pas de puanteur gerbante. La simplicité a du bon (comme dans l'cochon...).

mercredi 22 avril 2009

D'après Le cri (d'Edward Munch - 1893)

Bonjour à celles et ceux qui crient très fort
Bonjour aux zotres

J'ai déjà évoqué ce tableau culte à l'occasion de ma
critique (positive) du roman éponyme de Laurent Graff.

Ce tableau est évidemment une source d'inspiration quasi inépuisable et qui n'a jamais songé "j'ai envie de crier comme le personnage de Munch" face à un affront au bon goût (je pense à une vieille pub pour du papier peint où une fille hurlait en découvrant l'appartement de son flirt avant de dire "toi t'as pas lu Vénilia !" Vlan, rateau ! D'où l'expression faire tapisserie peut-être...) ou suite à une visite chez le coiffeur (ce qui peut revenir au même).

Cette première version pas si dérisoire et sacrilège que le prétend son auteur est purement et simplement géniale puisqu'elle s'intitule le cri du Monster Munch, sans doute au moment de la sortie des packs de bière et du litron de Ricard. Elle vient de ce blog.



Je ne sais pas si vous connaissez l'expression "avoir les mickettes" mais je commence à comprendre d'où elle vient depuis que j'ai trouvé cette adaptation Mickey du Cri ! Personellement j'aime beaucoup et je trouve que le personnage de Disney se prête parfaitement à l'exercice. Version trouvée ici.

Cela aurait presque été décevant si les lapins crétins n'avaient pas été dans le coup et j'ai presque l'impression d'entendre leur voix suraiguë me vriller les tympans.

Quant à cette version cartonnesque, on se demande ce que Duffy Duck et Bugs Bunny ont bien pu faire pour mettre ce pauvre homme dans cet état !




mardi 21 avril 2009

Jeu idiot d'avril (2e service)

Bonjour aux
gastronomes
Bonjour aux
gastro-entérité(e)s
Bonjour
aux zotres

Après les règles du jeu
ici, après le premier round (il est toujours possible de poster des lois sportives), voici le 2e service du jeu consacré aux lois de murphy. Cette fois, elles devront porter sur le thème de la bouffe...

Vous voyez qu'il est tout aussi vague que le précédent et que vous pouvez manger à plusieurs râteliers ! Vous avez une semaine pour nourir les commentaires de ce message de vos lois croustillantes et j'annoncerai les noms des deux gagnant(e)s mardi prochain !

Quelques exemples pour la bonne bouche...

Loi du cadeau alimentaire
Si, connaissant la gourmandise de votre mère pour le chocolat noir, vous avez visité moult chocolateries de luxe afin de lui offrir un échantillon de spécialités diverses et variées pour son anniversaire, elle vous annoncera quelques heures avant que vous n'ayez fièrement brandi votre paquet qu'elle n'a plus touché à un carré de chocolat depuis des semaines et que la simple vue d'une tablette la dégoûte !

Loi du premier dîner chez Bopapa et Bellemaman
Votre tendre moitié oubliera forcément de préciser que vous n'aimez pas le melon... et devinez ce que Bopapa et Bellemaman auront prévu en entrée ET dans la salade de fruits ?

Loi du resto préféré
Il est forcément fermé le jour où vous décidez d'y emmener quelqu'un(e) sans réserver.
Corrolaire : bien sûr il n'y a aucun autre bon restaurant à proximité.

Je présente mes excuses (puisque c'est la mode)

Bonjour aux zoffensé(e)s
Bonjour aux zoffenseurs/ses
Bonjour aux zotres

Le dessin vient d'ici




Vous savez, sur les blogs, on surfe avant tout sur les modes. Il y en a une qui semble faire fureur en ce moment : l'excusitude aigue pour tout et rien n'importe comment au nom d'autrui. Moi aussi je vais donc présenter un certain nombre d'excuses.

Je présente donc mes excuses :
1 - au nom de TF1 et M6 pour la 2e coupure pub pendant les films,
2 - au nom des cloches de Pâques sans goût (ou pauvres ce qui n'est pas pareil mais aboutit parfois hélas au même) à toutes celles et ceux qui ont reçu des chocolats non garantis 100% beurre de cacao,
3 - au nom de tous les restaurants où la salade est dégueulasse et baigne dans une sauce trop huileuse (ben ouais, c'est hyper compliqué la vinaigrette),
4 - à Françoise Hardy pour toutes les fois où on lui parle de "tous les garçons et les filles" alors que bon, elle en a ras le bol de cette chanson qui doit malgré tout continuer à mettre pas mal de beurre dans ses épinards,
5 - à Christine Angot pour les mauvaises ventes de son dernier livre,
6 - au nom d'Eric Zemmour pour toutes les âneries qu'il balance impunément sur les femmes tous les samedis sur France 2 (notamment),
7 - au nom de la société Rolex de faire des montres aussi chères empêchant ainsi une large majorité de quiquagénaires de notre pays d'en posséder une et donc de réussir leur vie (voir
ici),
8 - au nom de Rachida Dati et Clara Rojas qui refusent de dire qui sont les pères de leurs enfants et, ainsi, de satisfaire la curiosité malsaine des foules et des journalistes (qui ne font en cela que répondre à la demande),
9 - au nom de tous les parents n'utilisant pas Brise Touch & Fresh de Johnson dans leurs toilettes obligeant leurs enfants à aller faire caca chez Paul.

Je tiens aussi à m'excuser personnellement de rédiger des messages complètement idiots parfois (mais ça fait du bien).

lundi 20 avril 2009

Le nouvel album de Depeche Mode (sort aujourd'hui)

Bonjour aux fans de Depeche Mode
Bonjour aux zotres

Le nouvel album de Depeche Mode intitulé Sounds of the Universe sort aujourd'hui et les extraits que j'ai pu entendre m'amènent à formuler 5 conclusions :

1 - le premier single Wrong est excellent video ici)
2 - c'est vraiment du DM
3 - la voix de David Gahan est toujours aussi fabuleuse
4 - je vais acheter ce CD ASAP
5 - j'ai une furieuse envie d'aller au Stade de France le 27 juin, date de leur concert à Paris.

Ce qui mordait le ciel (de Serge Brussolo)

Bonjour Cyrille
Bonjour les zotres


Je lis peu de romans de science fiction. Quand un ami m'a parlé du thème de ce livre de science fiction avant de me l'offrir, j'étais très sceptique. Pourtant j'ai dévoré ses 200 pages avec beaucoup d'intérêt. Je le remercie de m'avoir fait découvrir cet auteur dont j'ai ensuite lu un autre livre de SF (le livre du grand secret, très dispensable) et un excellent thriller très US dans sa facture (la main froide dont j'ai parlé ici) et je vous incite à le lire également...

LE SUJET

Je vais essayer de simplifier mais ce n'est pas gagné !
La Compagnie Intergalactique des Pompes Funèbres (CIPF) connait sur le bout des doigts les rituels funéraires des planètes habitées même les plus reculées et assure un service parfait jusqu'au jour où elle commet une énoooooorme boulette dans tous les sens du terme. Ainsi, suite à une inversion de flacons, les thomocks, sorte de mamouths d'une minuscule planète en voie de développement appelée Sumar, se trouvent-ils par errreur vaccinés avec un produit qui, après leur mort, les entoure d'un immense sarcophage de quartz indestructible. Ainsi, des montagnes minérales recouvrent peu à peu la planète et cela menace évidemment sa survie. David, employé de la CIPF est dépêché sur place pour se rendre compte de la gravité de la situation... Ce qu'il découvre dépasse ses prévisions les plus pessimistes tant la folie et les rivalités des habitants s'ajoutent au désastre écologique que vit la planète condamnée à court terme si rien n'est entrepris.

MON AVIS

Comme je l'ai déjà dit, le sujet de Ce qui mordait le ciel ne m'emballait guère a priori mais il n'est qu'un prétexte à des développements quasi éthnologiques et à des analyses plutôt fines. Ayant dépassé les 2 ou 3 premières pages, je me suis régalée à la lecture de ce court roman intelligent, plein de rebondissements où un homme découvre impuissant les rites barbares et absurdes de différentes communautés d'une population menacée qui, au lieu de communiquer et de s'entre-aider, tentent de survivre.

Des croyances opposées tiennent lieu de logiques individuelles et le bon sens est annihilé par la foi ou les préjugés (ce qui, d'après moi, revient plus ou moins au même). Certaines communautés tentent de combattre, d'autres subissent avec fatalisme, toutes essaient de s'adapter (parfois jusqu'à la folie) à des conditions de vie inhumaines.

CONCLUSION

Il paraît que ce livre de 1984 n'est pas le meilleur de Brussolo. Il est pourtant excellent et je le conseille à tou(te)s.