samedi 12 janvier 2013

Coup de coeur et de gueule vendredesque (de la semaine 01-2013)

Bonjour à celles et ceux qui souffrent du dos
Bravo aux contorsionniste et au sculpteur français Mauro Corda qui les représente avec tant de grâce
Bonjour aux intermittents du spectacle
Bonjour aux zotres

Sculpture intitulée Contorsionniste XX de Mauro Corda.

Coup de coeur
Le débat actuel sur le salaire des acteurs et le financement du cinéma en France

Le 28/12/2012 Vincent Maraval, fondateur de Wild Bunch, publiait dans Le Monde un article sobrement intitulé "Les acteurs français sont trop payés !". Bam. Pavé dans la marre. Exemples à l'appui il remet en cause le fait qu'une poignée d'acteurs et de réalisateurs touchent des cachets astronomiques pour des films pourtant non rentables, financés en partie sur des fonds publics et par les chaînes TV privées. Il dénonce également le fait que bon nombre de films sont d'une qualité médiocre et ne sont guère plus que des téléfilms déguisés. A voir la programmation des films du dimanche soir sur TF1 (au hasard... Disco !), je ne le contredirai pas sur ce point !
J'imagine que Maraval ne s'est pas fait que des amis en publiant ce pamphlet qui a l'effet salutaire d'avoir lancé un véritable débat sur le fond : dans le top 10 (en nombre d'entrées) des 220 films français de 2012, un seul est rentable !
Il replace ainsi le débat à sa juste place. Il ne fustige pas la conséquence et ne tire pas sur l'ambulance mais met en évidence la cause.
Et pourquoi Depardieu est-il le salaud ? Lui qui fait Mammuth gratuitement pour permettre au film d'exister et propose de faire la même chose pour DSK de Ferrara. Pourquoi Vincent Cassel, qui met son argent et son énergie au service de jeunes talents comme Kim Chapiron ou Romain Gavras, serait-il plus coupable que le système ?

Pour prolonger la réflexion : Ici un autre son de cloche du président du CNC dans Le Figaro. En voici un autre sur la nécessité de réformer le financement du cinéma français.
Songeons aussi qu'à côté de cela, bien des intermittents du spectacles sont sous payés pour ne pas dire littéralement exploités. On m'a rapporté un exemple qu'il m'est évidemment impossible de vérifier et que je relaterai donc au conditionnel : celui d'une maquilleuse qui, pour une journée de tournage sur un film avait touché... 20 euros !


Coup de gueule
J'en ai plein le dos

Foenkinos a sorti cette semaine son nouveau roman intitulé Je vais mieux et même si mon appétence pour l'oeuvre de cet auteur se situe, disons, à mi-chemin entre celle que j'épprouve pour 8 heures de repassage non stop et 3 semaines de réveil à 5h00 du matin, je me demande si je ne vais pas tenter (je sais, je suis maso) de replonger une narine voire un oeil dans ce dernier opus tant le sujet me concerne : le mal de dos.

La semaine dernière, j'ai passé une journée à jouer à la vieillarde aussi précoce précoce que tordue, incapable d'enfiler une chaussette (alors 2 vous imaginez !) ou de débrancher une recharge de téléphone portable. La joie ! J'avais mal là... (faites preuve d'imagination et imaginez que je plante mon index un peu au dessus de la taille du côté gauche.
Mais au delà de cette péripétie certes douloureuse et fâcheuse mais localisée et, je l'espère, ponctuelle, j'ai vraiment mal au dos. De plus en plus.

Dimanche dernier, 15 petites minutes de file d'attente pour arriver aux caisses m'ont paru une éternité et je me tortillais, me trémoussais, me déhanchais d'une jambe sur l'autre cherchant en vain une position dans laquelle mon dos arrêterait de me faire souffrir jusqu'à la nausée. Peut-être aurais-je dû adopter celle de La contorsionniste de Mauro Corda ?

Canne avec pommeau en ivoire trouvée sur Arts et lettres

Pour la première fois en 30 ans j'ai refait une radio de mon dos. Le résultat n'est pas joli joli et je me demande si je ne devrais pas d'urgence envisager l'achat d'une canne... ou d'un corset !

2 commentaires:

Lili Galipette a dit…

Le mal du dos, quelle plaie... Bon courage !

liliba a dit…

Ouille, courage ! Et direction l'osthéo ou le rhumatologue !