mercredi 24 août 2011

Dis-moi ce que tu bois (je te dirai qui tu es)

Bonjour à Miss Zaza from Mars
Bonjour aux assoifé(e)s
Bonjour aux zotres


Après avoir répondu C sans hésitation au méga grand sondage ménage de Miss Zaza (en gros C = le ménage et moi ça fait 2 comme je le sous-entendais déjà ici), j'ai vu qu'elle interrogeait la blogosphère sur un sujet hautement philosophico-existentialo-primordial notamment en période caniculaire : la boisson !

Les questions 1, 2, 3, 4 et 9 sont d'origine et j'en ai ajouté 4 (numérotées 5, 6, 7 et 8) pour atteindre mon chiffre fétiche !

1 - Celle que je ne bois que l'été
S'il est bien une boisson synonyme d'été, de soleil, de barbecue, de camping, de pétanques, de tongs, d'élection de miss camping, c'est le pastis... Mais bon, n'aimant pas les boissons anisées et le camping ne faisant pas partie de mon univers, revenez un peu en arrière et arrêtez-vous à barbecue. Enchaînez avec salades de tomates, odeur de basilic, pêches juteuses (jaunes de préférence), fraises parfumées et accompagnez le tout d'un verre de rosé. Je ne suis pas fan de ce vin dans l'absolu mais il est vrai que l'été, en terrasse ou sur l'herbe, dans un verre à pied ou un gobelet en plastique, ça se boit bien ! J'aime bien le Tavel et sinon, plus haut de gamme, j'ai découvert l'an dernier la Rolls des rosés : l'incomparable Château Minuty.

2 - Celle que je partage avec mes ami(e)s
Dans mon entourage, on est plutôt Bordeaux que Bourgogne, vin rouge que vin blanc et ça tombe bien moi aussi...
Quoi de mieux qu'un bon Saint Estèphe ou un Pauillac à l'apéritif comme au cours d'un repas convivial ?
Il y a belle lurette que nous avons proscrit les cocktails, alcools forts ou vins cuits afin d'éviter les mélanges... Seul le Champagne peut nous faire déroger à cette règle autant (sinon plus) dictée par le goût que par la modération.

3 - Celle que je préfère
Ici, en fait, j'ai un peu triché. Sinon j'aurais répondu la même chose qu'à la question 2 ou à la dernière (9 donc).
Mais il est vrai que ce fut une révélation. Je n'ai jamais pu boire de Coca Light tant c'est dégueulasse (on sent vachement l'aspartame pendant et surtout après) mais le Coca Zéro a quasiment le même goût que le vrai. J'ai même tendance à le préférer désormais trouvant le Coca normal trop sucré.

4 - Celle qui me dégoûte
J'en ai déjà parlé, j'en ai rappporté de Guinée pour le faire goûter lors d'un dîner livres échanges au cours duquel les avis furent moins tranchés que le mien. Je maintiens cependant que c'est immonde et qu'on croirait boire du jus de cosse de petits pois crus.

5 - Celle qui me rend nostalgique
Ah le bissap ! C'est incontestablement ma GRANDEUHHH découverte africaine en Guinée et mon régal sénégalais : j'en buvais entre 3 et 5 par jour sans compter les confiture et la sauce des plats. Il s'agit en fait d'un jus à base de fleurs d'hibiscus. Les égyptiens les consomment aussi en jus ou en infusion sous le nom de kadaré.

6 - Celle à laquelle je suis accro
Je ne bois jamais de café chez moi à part à la fin d'un repas entre ami(e)s. En revanche, au bureau, il me faut ma dose minimale de 3 par jour : 1 en arrivant le matin, un autre vers midi, un autre après déjeuner. Parfois j'en bois un ou deux de plus mais j'essaie de me limiter à 3. Bien que nous ayons une kfet qui fait de bons expressos et une machine Nespresso à disposition, je préfère de très loin boire des expressos allongés pris à un distributeur de boissons. C'est moins chic, moins what else mais meilleur pour le coeur (et la digestion mais je vous passe les détails).

7 - Celle qui me rappelle l'enfance
J'ai d'abord pensé au Cacolac qui est un peu au boissons ce que le Flamby est aux yaourts ou le Kiri aux fromages. Ensuite j'ai songé que ma grand-mère commandait toujours un Pschitt orange dans les rares occasions où nous allions au café ensemble. Je ne sais pas si ça existe encore.
J'ai finalement opté pour la boisson qui correspond le plus à des souvenirs personnels : le lait de poule.
C'est un peu paradoxal si l'on songe que je n'en buvais guère que lorsque j'étais malade et que je trouvais cela paradoxalement délicieux et écoeurant mais en même temps ça évoque la tiédeur du lit, les grasses matinées et siestes avec des chatons, les petits lus, le miel, le cocooning et l'attention parentale.

8 - Celle qui m'a collé la honte
En général, si par mégarde on prend une bonne vraie mémorable cuite, on le fait avec ses potes et on évite de le faire devant ses parents. Ben moi, pas. Il faut dire que je n'en ai pas fait exprès : je ne me suis absolument pas rendue compte que j'étais bourée avant de me lever de table et de voir la salle danser autour de moi à la fin du spectacle.
En fait, nous étions allés au Lido pour la première fois de nos vies respectives. Chaque entrée donne droit à 1/2 bouteille de Champagne par personne ou à deux cocktails (je dis bien 2, pas 1). Comme je n'étais pas, à l'époque, très fan de bulles et comme je revenais juste des USA où j'avais découvert et adoré ce cocktail, j'ai demandé des black russians.
Le serveur ne sachant pas ce que c'était, je lui fais le coup de la crèpe au sucre des Bronzés 2 : "Vous avez de la Vodka ? Vous avez du Kaluah ? Eh bien vous faites moitié-moitié et vous servez avec une paille".
Hélas pour moi, mes instructions furent suivies à la lettre sauf qu'aux USA les black russians étaient servis dans des verres à Whisky avec de la glace pilée. Là, j'avais devant moi deux énormes verres à orangeade remplis à ras bord et même si j'ai trouvé ça un brin intimidant, je n'ai rien dit et j'ai tout bu... Lentement mais sûrement à la paille... D'où le désastre.
J'ai tenté de garder ma dignité jusqu'à mon appartement (se cramponner aux murs pour marcher, avancer lentement, parler le moins possible en articulant le plus possible, se concentrer sur sa respiration, nier l'évidence en cas de question parentale...) mais ça s'est assez vite gâté.
Pour une raison qui m'échappe et certainement liée au fait que de raison, justement, je n'en avais plus guère, lorsque j'ai commencé à me sentir malade, au lieu de m'enfermer dans les toilettes, je suis allée dans la baignoire...
Résultat des courses, mon père a dû la déboucher le lendemain matin sous le regard goguenard de mon co-locataire de l'époque qui a déployé toute la gamme de vannes possibles et imaginables allant de "vous auriez pu surveiller votre fille" à "vous voyez quel calvaire je vis, je suis obligé de planquer les bouteilles" en passant par "c'est la 3e fois ce mois-ci".
Bref, 20 ans plus tard on m'en parle encore et il m'est toujours impossible d'envisager d'ingurgiter la moindre goutte de liqueur de café.

9 - Celle dont je ne pourrais me passer
Je ne suis pas une grande buveuse d'eau. J'aime beaucoup ça mais pas le matin (surtout à jeun) car ça me donne des nausées. Il faut qu'elle soit froide mais pas glacée, sans arrière goût, etc. Bref, je ne suis pas du genre à avoir ma bouteille sur mon bureau ou dans mon sac (et encore moins sur ma table de nuit) et à siroter une gorgée en toute occasion.
Le seul moment où je me suis vraiment forcée à boire de l'eau pas fraîche c'est dans le désert de la vallée de la mort et encore, je n'ai pas insisté.
Que ce serait ma déshydratation sans Lipton ? Je me le demande.
Je me gave de thé vert matin, midi, soir et nuit depuis la canicule de 2003 et je suis toujours fidèle au bon vieux Tchaé Orient (j'en bois un en ce moment) même si la nouvelle gamme en boites carrés (découverte en mars dans un Carrefour d'Athènes, comme quoi...) est excellente aussi. Et puis c'est un bon prétexte pour rapporter des tas de mugs du monde entier, non ?

1 commentaire:

niki a dit…

snif snif, on ne trouve plus le "tchae orient" dans nos magasins bruxellois